Une hausse disparate des tarifs du cheval fiscal en France au 1er janvier 2025 : quelles régions les plus impactées ?

Avec l’entrée en vigueur des nouveaux tarifs du cheval fiscal au 1er janvier 2025, les entreprises françaises sont confrontées à des augmentations variables selon les régions. Ces évolutions tarifaires, déterminées par les conseils régionaux, impactent directement le coût de l'immatriculation des véhicules. Voici un panorama des changements à travers la France.

La Corse enregistre la plus forte hausse, avec une augmentation spectaculaire de +59 %, passant de 27 € à 43 € par cheval fiscal (CV). Cette progression est justifiée par une révision budgétaire majeure visant à financer des infrastructures locales.

Dans le Grand Est, le tarif passe de 48 € à 60 €, soit une augmentation de +25 %. Cette région justifie cette hausse par des investissements prévus dans les transports publics et les routes.

La Nouvelle-Aquitaine voit également son tarif progresser de manière significative (+17,7 %), atteignant 53 € par CV contre 45 € auparavant.

En Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA), le tarif augmente de +15,2 %, atteignant 59 € par CV. Cette hausse est présentée comme nécessaire pour soutenir des projets environnementaux ambitieux.

Une hausse modérée dans certaines régions
La Bretagne et le Centre-Val de Loire appliquent une hausse identique de +9,1 %, passant de 55 € à 60 €. Ces ajustements sont justifiés par l’augmentation des dépenses publiques.

Dans la Normandie, une hausse notable de +30,4 % est observée, élevant le tarif à 60 € par CV.

Des régions stables
Certaines régions ont choisi de ne pas modifier leurs tarifs pour 2025. L’Île-de-France maintient son tarif à 54,95 € par CV, tout comme les Hauts-de-France à 36,2 € et l’Occitanie à 54,5 €. La Guadeloupe, la Martinique et Mayotte conservent également des tarifs attractifs à respectivement 41 € et 30 €.

Les conséquences pour les automobilistes
Ces variations tarifaires se traduisent par des coûts différents pour les automobilistes. Par exemple, un véhicule de 10 CV coûtera 600 € en Normandie ou dans le Grand Est, contre seulement 362 € dans les Hauts-de-France. Cette disparité pourrait inciter certains à immatriculer leurs véhicules dans des régions moins coûteuses, bien que cela soit soumis à des contraintes administratives.

Une tendance à surveiller
Avec ces hausses inégalement réparties, les régions cherchent à équilibrer leurs budgets tout en soutenant des projets structurants. Les automobilistes doivent rester vigilants aux évolutions des tarifs pour planifier au mieux leurs dépenses liées à l’immatriculation de leurs véhicules.